De quoi le jeu est-il le symptôme?

©iStock/Suphanat Khumsap
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©iStock/Suphanat Khumsap

De quoi le jeu est-il le symptôme?

Édito
«Les gens ne s’écoutent plus. » «La diplomatie? Elle est morte. » «C’est comme si l’empathie avait disparu… » Si vous avez entendu ou prononcé l’une de ces phrases ces six derniers mois, levez la main.

Notre rédaction y a d’ailleurs contribué avec son dossier sur l’empathie à géographie variable (notre numéro de  décembre 2023). Or, il existe une école où l’empathie, la négociation, la stratégie s’apprennent gratuitement : les jeux de société. Moments de partage par essence, ils proposent des espaces de communication, des défis et des situations qui promettent des rires et de bons souvenirs. De quoi se reconnecter les uns aux autres de manière significative, échanger profondément sous des apparences de légèreté, nourrir notre besoin d’appartenance. Car oui, il existe, quoi qu’en disent les représentations de notre époque hyperindividualiste. Et oui, nous avons besoin de prendre soin de nos liens. En particulier les jeunes ayant grandi sans protection ni réflexivité face aux  réseaux sociaux. 

Jonathan Haidt, dans son ouvrage Génération anxieuse (Editions Les Arènes, 2025), explique que l’hyper-connectivité des adolescents entraîne une augmentation de l’anxiété, de la dépression et du sentiment de solitude. Trouver des alternatives – des échappatoires pour certains – tangibles, solides et constructives au numérique devient essentiel. Notre équipe en est convaincue et  partage avec vous, d’ailleurs, une sélection de jeux. 

Bonnes re-connexions!