Vocations reconnues
Lors d’une consécration, l’Église reconnaît la vocation d’une personne à exercer un ministère. Lors d’une agrégation, l’Église reconnaît la consécration vécue dans une Église sœur. Les consécrations et agrégations des quatre ministres, ainsi que les accueils d’animateurs d’Église, auront lieu durant le culte synodal du 6 septembre, à 16h. Quelques places sont disponibles et le culte pourra être suivi en vidéo sur www.re.fo/jeerv.
Viviane Socquet Capt
Viviane Socquet partage sa vie professionnelle entre le Gymnase de la Cité à Lausanne, où elle enseigne l’anglais, et la paroisse de Vufflens, où elle est pasteure, fonction pour laquelle elle recevra la consécration. Née dans une famille évangélique de Lavaux, elle a vécu une longue recherche après le décès de son frère, qui l’a conduite en Australie et en Inde. «J’ai été attirée tôt par les questions spirituelles. Ma mère me dit que je me suis convertie à 7 ans.» Elle deviendra pourtant artiste de théâtre et danseuse avant que sa vocation ne la rattrape. «J’ai fait de la théologie par plaisir, cela nourrissait mon art. Puis j’ai été amenée à me demander si j’avais le droit de ne rien faire de cette théologie libératrice.»
Claire-Sybille Andrey
Consacrée par l’Union synodale Berne-Jura-Soleure, Claire-Sybille Andrey est pasteure depuis une vingtaine d’années. Elle a pris une pause pastorale pour s’occuper de son fils en maman solo et préparer une thèse en Ancien Testament. Il y dix-huit mois, elle a rejoint l’EERV où elle vit son ministère dans divers EMS et hôpitaux de La Côte. Plus jeune, c’est après une expérience bénévole, déjà en milieu hospitalier, qu’elle a choisi la théologie. Elle a mis longtemps à reconnaître sa vocation
Pourtant, «j’ai toujours aimé écouter… et être avec les exclus. Dès l’école on m’a donné le surnom de ‹ pasteure».
Jules Neyrand
Diacre dans la paroisse de Gimel Longirod, Jules Neyrand s’est converti tardivement au christianisme. Arrivé en Suisse pour étudier à la Haute école de musique, il a été marqué par des penseurs tels que Jacques Ellul et Sören Kierkegaard. Il sera consacré diacre. «Ce ministère se situe à la fois au service des autres et au carrefour de mes expériences passées. J’ai, en effet, étudié la science politique, la psychologie et la musique, ce qui a préparé le terrain.»
Florence Blaser
Neuchâteloise d’origine, Florence Blaser a été consacrée par l’Église réformée de Fribourg, dans laquelle elle a vécu l’essentiel de son ministère. Elle et son mari, également pasteur, ainsi que leurs deux enfants adultes forment une famille engagée dans les causes sociales et environnementales. «Après un parcours dans l’EERF, un changement était bienvenu. J’ai postulé dans l’EERV, qui compte des postes ‹ Présence et Solidarités ›, ‹ Enfance et FamilleS › ou ‹ Aumôneries › qui m’attirent. C’est important pour moi de rejoindre les gens dans leurs réalités et besoins spécifiques.»